lundi 6 octobre 2014

Apple : Hommage à Steve Jobs, 3 ans déjà



Pour rendre hommage à Steve Jobs, décédé le 5 octobre 2011, des suites d’un cancer du pancréas, Tim Cook incite ses employés à honorer sa mémoire. Retour sur le passé de cet homme de légende.

La disparition d’un visionnaire et un créateur de génie




Ce sont les mots que Tim Cook avait employé il y a trois ans lors de la disparition de Steve Jobs. Revenons sur l’histoire de cette légende. Fils d’un couple d’étudiants fauchés, Steve Jobs est adopté par Paul et Clara Jobs, des personnes modestes en février 1955, dès sa naissance. Le jeune Steve grandit dans un milieu modeste, mais montre déjà des signes de précocité. À l’âge de 12 ans, il contacte le fondateur de Hewlett-Packard pour lui demander des pièces détachées afin de construire un compteur de fréquences. Il abandonne l’université au bout de trois mois, gagne son premier vrai salaire en tant qu’employé d’Atari. Avec cet argent, il part réaliser un voyage spirituel en Inde, très attiré par le bouddhisme. De ce voyage, il gardera certaines habitudes : il devient végétarien et se nourrit surtout de pommes…
À 19 ans, Steve Jobs rencontre Steve Wozniak, un informaticien doué. Les deux hommes deviennent collègues et Jobs vend les ordinateurs de Wozniak. Mais Steve Jobs à d’autres idées en tête. En 1976, il convainc l’autre Steve de s’associer à lui. Apple est né. L’explication du choix du nom varie : hommage à la maison de disque des Beatles, troisième pomme après celle d’Ève et de Newton, ou simplement pour être en haut de l’annuaire.

Les débuts d’Apple

En 1976, Steve Jobs et Steve Wozniak sortent l’Apple I, vendu 666,66 dollars. Ils vont tirer les leçons de la machine qu’ils ont créée et sortent un an plus tard l’Apple II, logique évolution de l’Apple I. C’est le premier grand succès commercial qui a placé l’entreprise parmi les leaders du marché naissant de l’informatique personnelle. Il débauche John Sculley, directeur général de chez Pepsi, pour le mettre à la tête du groupe. À 23 ans, Steve Jobs, costume-cravate et cheveux mi-longs gagne son premier million de dollars et deux ans plus tard, Apple entre en bourse. L’entreprise marche de mieux en mieux et Jobs organise son entreprise comme la première start-up de l’histoire : pas d’horaires, liberté totale, table de baby-foot et ping-pong à disposition des employés. 1984, Jobs lance le premier Macintosh et rencontre le succès qu’on lui connait maintenant. Mais des tensions se font sentir entre Steve Jobs et John Sculley. Jobs finit par se faire licencier de sa propre entreprise. Cependant, il ne baisse pas les bras, vend ses parts à Apple et démarre une nouvelle entreprise, baptisée NeXT. Il en profite pour racheter Pixar et effectue son véritable coup de poker en 1996 : Apple, en grande difficulté malgré son partenariat avec Microsoft et à la recherche d’un nouveau système d’exploitation, rachète NeXT, la propre société de Steve Jobs. Il réintègre ainsi sa société la tête haute et devient l’année suivante président-directeur général du groupe, pour un salaire de 1 dollar par an. À grands renforts de stock-options, il remet la main quasi totale sur Apple.

La légende est née

Pour les fans de la première heure, ce retour est un événement hors norme. Et Steve Jobs n’a jamais été aussi à l’aise à la tête de la firme. Maintenant, il le sait, Apple, c’est lui. Il se met en scène dans ses interventions, n’hésite pas à rembarrer une journaliste qui ne lui pose pas la bonne question. L’homme est réputé dur en affaires et sans pitié parfois avec ses employés. Mike Evangelist, un ancien de ses employés témoignera « Steve est brillant et il supporte difficilement les gens qui le sont moins que lui« . Il voudra tout contrôler, du menu de la cafétéria aux communiqués de presse, exigera qu’on garde le secret sur les nouveaux produits. Il prouvera de nouveau son goût de l’élégance et de la perfection et sort un nouveau produit en 1997 qui va changer la donne : l’iMac. En trois ans, Steve Jobs renoue avec le succès… et Apple avec les bénéfices. La marque de la pomme continue de rechercher la nouveauté et réfléchit, au début des années 2000, à un nouveau marché à conquérir. Ce sera la musique.
Steve Jobs, une légende
Steve Jobs, une légende

L’avènement de l’iPod, porte ouverte aux nouveautés

En 2001, Steve Jobs présente l’iPod et rencontre immédiatement le succès. Deux ans plus tard, iTunes suit le mouvement, permettant de stocker sa musique sur son iBook et d’acheter de la musique en ligne. La première année de lancement, 500 millions de morceaux musicaux sont téléchargés. Puis Steve Jobs va développer le MacBook, successeur de l’iBook et du PowerBook, les déclinaisons de son iPod fétiche ( iPod mini, iPod Shuffle, iPod nano, iPod touch).

Rattrapé par la maladie

En 2004, le patron d’Apple annonce qu’il a des problèmes de santé : un cancer du pancréas. Il revient à la tête de son entreprise malgré quelques mois de repos amaigri et fatigué. En 2007, Steve Jobs sort l’iPhone et le succès est immédiat. L’annonce de la sortie du smartphone est vécue comme un évènement, les « fanboys » campant devant les Apple Store pour être les premiers à détenir le fameux téléphone. En janvier 2009, Steve Jobs annonce qu’il s’absente pendant 6 mois : la maladie l’a rattrapé et il doit subir une greffe du foie. Il revient et lance l’iPad en 2010, mais doit repartir en congé de 6 mois en janvier 2011. Cette fois-ci, il ne reviendra pas. Steve Jobs annonce sa démission dans la nuit du 24 août, « pour se concentrer sur sa santé »Tim Cook prend la relève, mais cela n’empêche pas l’action Apple de perdre 5% en quelques heures. Sa dernière apparition en public remonte au 7 juin 2011 pour le lancement de iCloud.
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