vendredi 26 septembre 2014

Etat islamique : l'assassin de James Foley et Steven Sotloff identifié


Tout comme le Français Hervé Gourdel en Algérie, les Américains James Foley et Steven Sotloff enlevés en Syrie sont les victimes du sabre de jihadistes de l'Etat islamique. Parmi les hommes encagoulés des vidéos revendiquant leur décapitation, l'assassin des deux journalistes semblait avoir un accent britannique.



Ce jeudi, le directeur du FBI a annoncé avoir identifié cet homme mais n'a pas communiqué son nom. Devant la presse, James Comey n'a pas non plus confirmé la piste du Britannique converti.

Fin août déjà, l'ambassadeur britannique à Washington avait indiqué qu'ils étaient proches d'identifier l'assassin vêtu de noir et qui adressait systématiquement des menaces au américain : «Je suis de retour, Obama, et je suis de retour à cause de ton arrogante politique étrangère envers l'EI», lançait l'homme masqué avant de menacer d'exécuter un autre otage, le Britannique David Cawthorne Haines. Celui-ci a ensuite été tué dans les mêmes conditions, selon une vidéo rendue publique le 13 septembre. Soit au moins trois victimes imputées au même bourreau.

La piste de plusieurs bourreaux abandonnée?

A la mi-août, The Independent affirmait qu'il pourrait s'agir de Abdel-Majed Abdel Mary, 24 ans, un ancien rappeur londonien, parti en Syrie en juillet 2013. Le jeune homme avait déjà fait parler de lui le 15 août dernier en publiant sur son compte Twitter une photo où il brandissait une tranchée. Il avait ainsi légendé la photo : «Moi et mon pote, ou en tout cas ce qu'il en reste.» Son compte Twitter avait été suspendu. En mars 2014, il avait déclaré, sur ce même compte, avoir été kidnappé et torturé par l'Armée syrienne, avait alors rapporté le Daily Mail. Le père de l'ex-rappeur «L Jinny» (ou «Lyricist») est lui aussi connu des autorités. Il serait en effet «l'un des plus proches lieutenants d'Ousama Ben Laden», rapportait mi-août The Independent.

Quelques jours après la piste du rappeur londonien, quelques experts s'accordaient à dire que ce n'est pas un mais deux individus différents qui auraient commis les décapitations. Mais en répondant aux journalistes, ce jeudi, «Nous l'avons identifié», le directeur du FBI vient-il implicitement de confirmer qu'il n'y a qu'un seul bourreau?

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