Le tribunal administratif de Montpellier a ordonné à l'État et à la ville de trouver une solution d'urgence à une vingtaine de Roms dont les caravanes ont été détruites dans les intempéries.
Leurs caravanes avaient été détruites lors des intempéries des 6 et 7 octobre. Le tribunal administratif de Montpellier a ordonné mercredi 22 octobre à l'Etat et à la ville de Montpellier de trouver un logement décent d'urgence "dès la nuit de mercredi" pour une vingtaine de Roms.
"C'est un jugement qui fait jurisprudence au niveau national, il enjoint le préfet de l'Hérault de trouver des logements décents à des familles de Roms sinistrées depuis les inondations de début octobre et qui étaient à la rue après deux nuits d'hébergement", s'est félicitée l'avocate des familles Me Sophie Mazas, au nom de la Ligue des droits de l'Homme.
Les familles de Roms devront être accueillies dans des logements d'urgence "en l'attente de leur fournir un logement pérenne comme l'oblige loi sur le droit à l'hébergement d'urgence", selon l'avocate. Selon Sophie Mazas, "après deux nuits passées dans des Algeco d'un ancien chantier appartenant à la ville de Montpellier sans couverture, sans lit et sans nourriture, les familles de Roms ont été mises dehors et ont regagné le campement plein de boue, avec des caravanes détruites et des matelas mouillés".
"C'est un jugement qui fait jurisprudence au niveau national, il enjoint le préfet de l'Hérault de trouver des logements décents à des familles de Roms sinistrées depuis les inondations de début octobre et qui étaient à la rue après deux nuits d'hébergement", s'est félicitée l'avocate des familles Me Sophie Mazas, au nom de la Ligue des droits de l'Homme.
Les familles de Roms devront être accueillies dans des logements d'urgence "en l'attente de leur fournir un logement pérenne comme l'oblige loi sur le droit à l'hébergement d'urgence", selon l'avocate. Selon Sophie Mazas, "après deux nuits passées dans des Algeco d'un ancien chantier appartenant à la ville de Montpellier sans couverture, sans lit et sans nourriture, les familles de Roms ont été mises dehors et ont regagné le campement plein de boue, avec des caravanes détruites et des matelas mouillés".
Cinq nourrissons et des adolescents
L'avocate et des associations ont dénoncé une "discrimination" envers les Roms dont les familles comptent cinq nourrissons de 7 à 10 mois, des adolescents et deux couples de sexagénaires à la santé précaire.
Fanny Ervéra directrice de cabinet de Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier a déclaré que "c'était à l'État de trouver des logements décents à ces familles de Roms, si la préfecture nous demande d'en mettre à disposition, nous le ferons".
La préfecture de l'Hérault a trouvé dès mercredi soir des hôtels sociaux pour abriter les Roms sinistrés, mais pour seulement trois, voire quatre nuits. "Et après, ils iront où ?" se sont inquiétées lors d'une conférence de presse les associations humanitaires qui se sont mobilisées pour les familles de Roms.
Fanny Ervéra directrice de cabinet de Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier a déclaré que "c'était à l'État de trouver des logements décents à ces familles de Roms, si la préfecture nous demande d'en mettre à disposition, nous le ferons".
La préfecture de l'Hérault a trouvé dès mercredi soir des hôtels sociaux pour abriter les Roms sinistrés, mais pour seulement trois, voire quatre nuits. "Et après, ils iront où ?" se sont inquiétées lors d'une conférence de presse les associations humanitaires qui se sont mobilisées pour les familles de Roms.
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