L’armée algérienne concentre ses recherches dans une zone montagneuse, à l’est d’Alger, pour tenter de localiser le touriste français Hervé Gourdel, enlevé dimanche.
Hervé Gourdel a été enlevé dimanche en Algérie par un groupe djihadiste algérien, Jund al-Khilafa, proche de l'Etat islamique (EI). Ce guide de haute-montagne, originaire de la région niçoise, faisait un trekking en Kabylie. Très peu de détails sont, pour le moment, donnés sur les recherches engagées.
2.000 hommes mobilisés et des hélicoptères
Une cellule d’opération spéciale a été mise sur pied, dans les montagnes du Djurdjura, en Kabylie, où est présent le chef de la gendarmerie nationale algérienne. Des troupes d'élite du service de la lutte antiterroriste de l'armée algérienne tentent de localiser l'otage en passant au peigne fin cette zone montagneuse à l'est d'Alger, entre les départements de Tizi Ouzou et de Bouira.
Lundi soir, les autorités algériennes et françaises ont affirmé qu’elles coopéraient pour retrouver le Français kidnappé par un groupe lié aux djihadistes de l’Etat islamique (EI). Depuis, aucune autre déclaration n’a été formulée.
La famille réclame de la discrétion
De son côté, dans un communiqué, la famille d’Hervé Gourdel a dit son espoir de libération rapide.
"Nous remercions les autorités algériennes et les autorités françaises de faire tout ce qui est en leur pouvoir. Nous leur accordons toute notre confiance pour œuvrer à une issue heureuse, et nous appelons, dans ces circonstances particulièrement graves, les médias à respecter notre volonté de discrétion."
Dans une interview accordée au quotidien Nice-Matin, le père d'Hervé Gourdel se dit très pessimiste sur le sort de son fils. "Il n'y a pas d'issue" dit-il.
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