Un local de la DDASS de Cergy-Pontoise a été confiné par précaution, ce jeudi soir, avec près de soixante personnes à l'intérieur. En cause, le malaise d'une personne d'origine africaine présentant des symptômes semblables à ceux du virus Ebola. La suspicion est désormais levée.
Fausse alerte. Un bâtiment de la DDASS de Cergy-Pontoise, en banlieue parisienne, a été bouclé pendant plus d'une heure, ce jeudi soir, après le malaise dans ces locaux d'une personne présentant des symptômes grippaux semblables à ceux du virus Ebola. Une mesure de précaution, lancée par la préfecture, et qui a suscité une vive inquiétude.
Des "vérifications" ont eu lieu
La tension est retombée quand, un peu plus tard, la préfecture du Val-D'Oise, a annoncé que "la suspicion est levée".
Le bâtiment, appartenant au conseil général, avait été bouclé "afin de procéder à des vérifications", a expliqué le préfet du Val-d'Oise, Jean-Luc Nevache.
Tout juste arrivé en France
Selon les premiers éléments de l'enquête, la personne qui a fait un malaise serait un jeune homme africain arrivé en France le 1er octobre et qui était passé en Guinée. Il était accompagné de trois autres personnes elles aussi africaines, dont l'une au moins présentait également des symptômes grippaux.
Selon le conseil général, ces quatre mineurs étrangers étaient venus pour un suivi auprès des services sociaux. Dès les premiers symptômes, ils avaient été isolés dans le bâtiment, en compagnie de sept autres personnes qui avaient été en contact avec eux: des personnels de l'accueil et des pompiers intervenus sur place. Tous ont finalement pu regagner leur domicile, personne n'ayant été maintenu en observation.
60 personnes enfermées
Selon
RTL, plus de soixante personnes se sont ainsi retrouvées enfermées dans le bâtiment confiné. Plusieurs secours ont été mobilisés et un périmètre de sécurité a été installé. Une cellule de crise a également été activée en préfecture.
Une décision trop hâtive?
D'après une source de BFMTV, le préfet du Val-d'Oise aurait agi trop vite en appliquant le principe de précaution maximale. "Il y a des cas suspects tous les jours", a-t-il été notamment indiqué du côté de la place Beauvau.
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